Dans son règlement, une copropriété stipule l’interdiction d’apposer des enseignes commerciales sur la façade.
Vous y êtes locataire d’un lot à usage commercial et outrepassez cette interdiction en posant une.
Sans autre alternative, le Syndicat des Copropriétaires (SDC) vous assigne à la déposer.
Sans surprise, vous (locataire) vous y opposez, soutenant que comme l’immeuble comporte des boutiques en rez-de-chaussée, une telle interdiction est contraire à sa destination partiellement commerciale.
Cet argument a été, sans fioritures, rejeté par la Cour de Cassation dans son arrêt du 26 mars 2020 (3ème civ., pourvoi n°18-22-441).
Pour la Cour, l’immeuble étant situé dans un périmètre architectural protégé, l’interdiction d’y apposer des enseignes commerciales est pleinement justifié, peu importe qu’il soit partiellement destiné au commerce.